Comme annoncé dans les Miscellanées de novembre, nous avons rejoint un collectif pour s’installer en tiny house l’été prochain.
Je vais donc vous raconter comment on en est arrivés là…
2018 · La découverte
Je pense avoir découvert le mouvement des tiny house quand Célia (alias Vénus Green, blogueuse nantaise que je suivais) a fait construire la sienne.
Cela devait être en 2018.
Je tombe alors dans la vertigineuse chaîne YouTube Living Big In A Tiny House, à l’hiver 2018-2019.
2019 · L’agrandissement
À l’époque, on a encore l’idée d’un deuxième enfant.
Le principe de la tiny nous tente, mais avec 2 enfants, dans les contraintes de taille des tinys françaises pour assurer leur circulation sans convoi exceptionnel (4,2m de haut, 2,55m de large, 3,5 T ), cela nous semblait trop petit.
Je suis alors en CDD dans la fonction publique et S a une perspective de CDI. Nous commençons donc à penser à faire un prêt immobilier pour faire construire une toute petite maison écolo (dans les 30 à 50 m2 au lieu des 14-15 m2 d’une tiny house sur remorque).
Le CDI de S tarde à arriver. Entre temps, nous emménageons à Clisson. Les terrains y sont extrêmement chers.
2020-2022 · L’idée revient
Je quitte mon CDD, le Covid arrive, je monte Ok Compost.
L’idée de la tiny revient. On rêve de pouvoir vivre ici dans cet habitat, que nous emmènerions avec nous quand l’occasion de présentera de revenir dans le Finistère.
En septembre 2021, nous apprenons l’existence d’un projet de village de tiny house qui se monte à Monnières : village de gauche à quelques kilomètres de Clisson.
Nous les contactons mais le collectif est complet, ils promettent de nous tenir au courant.
Images Ideal Tiny
Nous rencontrons tout de même des constructeurs, pour avoir une idée du coût de notre projet.
On vise l’autonomie à moyen ou long terme : panneaux solaires, poêle à bois, récupération d’eau de pluie.
Mais nous décidons de ne pas nous engager avant d’avoir un terrain dans le coin.
On ne veut pas se trouver avec la tiny sur le bras, à rembourser (en prêt à la consommation, ce n’est pas un bien immobilier), sans pouvoir habiter dedans faute de terrain suffisamment proche de nos emplois.
Je commence à suivre le Mooc S’installer en habitat réversible, monté par l’association Hameaux Légers.
En avril 2022, le constructeur qui nous intéresse nous met en contact avec une personne montant une sorte d’agence immobilière pour habitats légers. Elle nous cherche alors, gracieusement, un terrain qui corresponde à nos critères.
Les voici à l’époque :
– location, prêt contre services, …
– peut être partagé (bout de jardin, mini village de tiny house)
Emplacement :
– entre Nantes et Cugand, idéalement Clisson ou Gorges, puis Cugand, La Haie Fouassière, Monnières (si proche gare)
– à distance cyclable (5 km maxi selon la route) d’une gare de la ligne (pour aller à Vertou et Gorges/Clisson en vélo+train)
– proximité bourg (idéalement distance cyclable)
Prestations :
– viabilisé ou viabilisable sans trop de frais
– si possible : des arbres, de la biodiversité
2022 · On y est presque !
(Je n’avais rien raconté de tout cela dans les Miscellanées, de peur que ça ne fonctionne pas)
Début septembre, je reçois un mail du collectif de Monnières : ils relancent une recherche pour un 4ème foyer.
On remplit avec attention le questionnaire envoyé : notre projet, notre vision de la vie en collectif, ce qu’on pense y apporter, ce qu’on y recherche…
10 jours plus tard, ils nous répondent pour quelques détails.
Fin septembre on les rencontre pour la première fois. Le courant passe bien ! On est rassurés de rencontrer un collectif bien bienveillant, bien avancé et surtout sensé. On n’est pas du tout à l’aise avec les tendances new age de certains membres de la communauté écolo. Ils sont tous plus jeunes que nous, mais ça ne pose aucun soucis.
Mi-octobre, deuxième rencontre.
Et début novembre, la bonne nouvelle, on les rejoint !
Le programme pour la suite :
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Y’a plus qu’à !
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