Je ne vous ferai pas l’histoire des Écolorés, l’association qui m’embauchait jusqu’en septembre, comme je vous ai fait l’histoire d’Ok Compost, ce n’est pas ma place. Mais je voulais profiter de ce qui (ne) s’est (pas) passé ce week-end pour mettre en forme quelques pensées.
Samedi aurait dû avoir lieu la fête de fin des Écolorés au Séchoir du Liveau, le lieu où l’association a essayé de faire vivre un tiers-lieu dédié à l’art et à l’écologie, depuis le printemps 2021. Nous allons rendre les clés début janvier.
Voici ce qui m’est venu en tête samedi matin : jusqu’au bout le monde aura été contre Les Écolorés au Séchoir.
Cette fois c’est une tempête (donc le changement climatique que nous combattons toutes à chaque moment en tant que bénévoles et membres d’une asso écolo) qui nous a empêché de finir en beauté notre aventure au Liveau.
Des arbres, que nous chérissons, encore en tant que bénévoles d’une asso écolo, sont tombés et ont coupé les accès au Séchoir.
La journée de fin avec vide-atelier, échanges, concert, danses, a été annulée.
J’y vois un symbole de notre plus grande difficulté pendant notre vie au Liveau : faire venir des gens, dans ce lieu si beau mais un peu reculé, sur des thèmes si importants mais pas dans les priorités.
Je ne suis même pas triste.
Résignée.
Ces arbres sont tombés pendant la tempête Caetano, qui a secoué la France jeudi. Samedi matin ils n’étaient pas encore dégagés et d’autres pouvaient encore tomber.
Cette nuit, ça a encore bien soufflé chez nous (de quoi imaginer la tiny s’envoler) et hier soir, il faisait 17,5°C à 22h.
Mais sinon, tout va bien.
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