A travers la fenêtre…

Je suis vivante !

Premier post depuis le Chili. Je vais donc vous raconter comment j’en suis arrivée où je suis.

Alors, déjà, le départ : dur… Moi qui ne pleure jamais, ben là, raté. J’ai donc embarqué dans le vol Paris-Santiago d’Air France. Décollage vers 23h30 au lieu du 23h15 prévu.

J’étais côté hublot, avec personne à ma droite, et un gentil monsieur côté couloir.
J’apprends avec surprise que l’on a pas le droit d’utiliser de voiture téléguidée ni ne talkie-walkie pendant le vol…

À bord : petite télé perso avec un choix de films, de jeux (j’ai pas mal joué à Qui veut gagner des millions, j’ai gagné 64 000 €), d’infos… La classe quoi (éco, mais quand même). Vers 0h15, repas végétalien pour moi. Puis un bon dodo !

Plus tard j’ai pu voir pas mal de gens aller profiter de la glace de mi-vol, et marcher un peu. Moi la flemme, je suis restée assise.
Environ 1h avant l’atterrissage, petit-déjeuner (encore végétalien).

La descente au dessus des Andes était très belle mais j’ai cru que les oreilles et mes sinus allaient exploser.

Au fait, il y a 5h de décalage, ils ont changé d’heure en fin de semaine dernière.

Arrivée à Santiago vers 8h30 heure locale, douane, visa touriste pour 90 jours.
Je récupère mon énooorme sac, et je sors. Je prends un minibus pas cher pour aller à la gare routière (mon oeil a été attiré par un panneau Tur-Transfert). J’ai payé en pesos chilenos, j’ai retiré de l’argent juste avant, avec ma belle carte Gold (ça marche !).

À la gare routière j’ai pris le 1er bus pour Temuco à 10h45.
Sur le trajet je découvre un pays immense, avec beaucoup de pauvreté, de friches agricoles et industrielles. On s’arrête 2 fois avant Temuco.

À 19h30 on arrive à Temuco. Je n’ai plus de voix, mon gros rhume parisien s’est transformé à cause de l’avion et du bus. J’appelle Gina (la prof chilienne que j’avais vue à Paris), son mari vient me chercher.
Je me couche assez vite en arrivant chez eux.

Le lendemain, mardi 13, je vais à l’université retrouver Gina. Elle me présente aux profs présents. Puis je pars avec Alejandro (l’assistant de Marco l’ex-doyen), Timothée et Romain (les 2 de l’INA qui commencent leur stage à Puerto Saavedra). On passe chez Alejandro d’où je peux envoyer un message à la famille pour dire que je suis bien vivante et à quelle heure j’ai mangé dans l’avion (grande question n’est-ce pas).
Ensuite je pars avec Alejandro et son épouse Karin (La Karin comme ils disent ici). On passer chercher sa fille Sofia à l’école et on va ravitailler les étudiants en stage dans des petites fermes du coin. Je rencontre donc une petite quinzaine d’étudiants avec qui j’aurai peut-être des cours. Et là, c’est le soulagement, il y a bien des beaux gosses au Chili ! YOUPI !

Ensuite on retourne chez Alejandro et avec les garçons on va acheter des sandwichs. J’en profite pour me racheter une brosse à dents (j’avais pas osé en demander une aux hôtesses Air France). Je prends un sandwich sans viandes, donc pour compenser, on dirait, il est gigantesque (j’en n’ai mangé que la moitié, Timothée et Romain ont pris le relai).
Après manger on est allé à Puerto Saavedra (toujours toute la petite famille et les 3 gringos). Sur la route il y avait un bled dans lequel il y a un magasin où on peut jouer à la Super Nintendo.

À Puerto Saavedra on a rencontré le maire, puis on est allés voir le PACIFIQUE !!! HAHA !!!
Donc, oui, on ne peut pas trop se baigner. L’horizon est tellement beau qu’on dirait qu’il n’y a rien derrière, que ça tombe, que la terre est plate. Et il y a un tel courant et de telles vagues que l’écume est super épaisse.

Ensuite on est allés installer Tim et Romain dans un hôtel près de la mer. On a bu un coup tous ensemble et on est rentrés à Temuco.
On est passé chez Gina récupérer mes sacs et on est allé à la pension voisine de chez Alejandro. La Mini (la señora qui tient la pension) me loge, me fait le petit-déjeuner et le dîner pour 5000 pesos par jour (pour compter en francs, parce que ça marche mieux, ça fait dans les 50F).
Hier soir j’ai eu le droit à una humita, une sorte de bouillie de maïs cuite dans des feuilles de maïs.

J’y ai donc passé ma deuxième nuit, en me réveillant comme il se doit à 9h30 heure française (soit 4h30) ! Pas facile d’être fraîche le matin avec ça.

On arrive donc à aujourd’hui. Après le petit-déjeuner et la douche, j’ai pris le micro (un petit bus) n°7 pour aller à l’université. Le chauffeur m’a oubliée et m’a déposer à 600m de l’école mais ça va, il fait beau et chaud en ce moment.

Donc voilà, je suis arrivée, et on m’a donné un petit bureau et j’utilise le wifi ! Bon, tout n’est pas gagné vu que je ne peux pas envoyer de messages sur aucune de mes adresses depuis mon logiciel mail, je ne reçois pas non plus les messages de l’INA, et messenger de marche pas !
On a appelé la maintenant informatique mais la nana ne comprend pas pourquoi ça marche pas. C’est bien ma veine.

Voilà, c’est tout pour le moment ! À bientôt tous !

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