Des avantages d’être des filles…

Bon, et bien, comme vous vous en doutez peut-être, c’est encore un peu la glande donc rien de croustillant à raconter !

MAIS, on commence un peu à travailler, donc il y a quand même des trucs à dire.

Donc jeudi dernier, on est allées à Puerto Saavedra pour la réunion mensuelle de l’asso (la première à laquelle on peut assister, et la 2ème sera la dernière pour moi).

On devait chopper le bus de 8h, donc lever à 6h15 pour moi (OUI je sais, je suis lente le matin). En plus j’avais fait un cauchemar affreux (surtout que je ne fais jamais de cauchemars) qui m’avait gâché ma nuit (réveil flippé à 3h30).
Si vous voulez les détails du rêve, je l’ai écrit, mais c’est un peu trop pour le blog… Alors si vous voulez savoir (pour ceux qui ne savent pas déjà), demandez.

Donc, on est arrivées bien à l’heure, comme… pas grand monde. Normal, on est au Chili.

En résumé, tout le monde nous adore parce qu’on est des filles ! Ils sont d’accord avec tout ce qu’on dit, et ils voulaient même nous emmener aux thermes avec eux ce week-end. Heu, non merci monsieur.
C’est pas qu’ils sont pas sympas mais une quarantaine de gros mapuches en maillot de bain… ben, c’est pas tout à fait attirant en fait. (il y avait aussi des femmes mapuches, mais bon, idem)

A part ça, pour ce qui concerne le stage, avant la prochaine réunion pour nous ça sera recherche biblio sur les pommes, les pommiers, la chicha, le vinaigre, la confiture…
L’objectif est donc d’améliorer les petits vergers (quintas) que les gens ont déjà, et commencer une production industrielle (chicha et/ou vinaigre et/ou confiture).
A la prochaine réunion les chefs de communautés nous apporteront la liste des gens intéressés par le projet, avec une petite description de leur quinta.
Après on ira donc voir les gens pour formuler exactement le projet.
Je ne sais pas si ça sera finit avant que je parte, mais au moins ça sera bien avancé.

Avant de manger et à table, pendant que tout le monde mangeait le cochon tué pour l’occasion (et nous des patates et de la salade), nous avons pu participer à des discussions plutôt intéressantes.
Quelques exemples de ce qu’on a entendu :

  • il y a 2 Chilis, celui des riches, et celui des pauvres
  • si le candidat de droite pour la future élection présidentielle passe, ça sera encore pire que maintenant
  • les aides (ridicules) qu’ils reçoivent ici sont plus des calmants qu’autre chose, pour éviter un embrasement de la cause indigène
  • quand les jeunes filles mapuches va travailler à la ville, souvent à Santiago comme domestique, elle reviennent changées, et essaient de convaincre leurs parents du bien-fondé du capitalisme, etc…

Ça m’a un peu motivée pour mon projet de documentaire sur l’identité mapuche, mais ça n’avance pas trop ce projet. Je n’ai eu aucune réponse à mes affichettes posées à la U, et eux je ne sais pas si ils sont très intéressés pour parler devant la caméra. A suivre…

Enfin cette journée fut très intéressante et ultra fatigante !
On voulait faire des compte-rendus et tout par mail, mais bon, comme le serveur de l’INA foirait encore, ça sera pour plus tard.

Pour finir, encore des nouvelles de nos expériences culinaires :

  • les 2ème biscotti étaient meilleurs
  • le quatre-quarts bien bon
  • le curry de crevettes un peu fade
  • les lasagnes végétariennes excélentes
  • et la pizza au saumon également !

Et on passe beaucoup de temps sur Facebook toutes les deux aussi, ça occupe.

À bientôt tous.

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