Fondas, OK et triste statistique (non une autre).

De retour pour vous raconter, non pas à quel point nous travaillons (ça c’est toujours pas le cas), mais une soirée mémorable pour une fois qu’on est sorties.

Tout de même, on a essayé de travailler mercredi.
Mais impossible de trouver LE livre qui nous servira (sur les pommes de la région) dans le bureau de Gina. Ensuite nous avons participé au cours de français des profs de la U.
On a juste du parler français en gros, facile. Le prof a étudié apparemment plusieurs années à Paris, il parlait très bien. Les profs-élèves un peu moins…
Enfin c’était sympa de leur raconter que les gens ici sont plus petits, gros, machos… qu’en France.

Jeudi, après une journée de glande magistrale encore une fois, Daniela arrive de cours et nous dit que ce soir on va aux fondas de la UFRO.
Ouh la la, que de mots inconnus.
Bon, déjà, la UFRO (Universidad de la Frontera) c’est l’université publique de Temuco.
Les fondas, ça se passe pour le 18, la fête nationale, sauf que ça se fait la semaine avant vu que la semaine du 18 est fériée pour les étudiants.

Donc, après une petite marche, vers 22h, nous voilà, avec Daniela et Olaya (amie de celle-ci), qui débarquons bien couvertes (il fait encore un peu froid le soir) et sans sac à main, sur un grand parking à côté du gymnase de la UFRO.
Chaque filière a son petit stand avec musique, alcools et manger en vente pour tout le monde (chicha, empanadas, asado…).

(Daniela, moi, Marianne et Olaya)

Ça donne donc bien 2000 personnes en train de se bourrer la gueule, de fumer toute sorte de drogues douces, debout entre les deux rangées de stands, assis dans l’herbe à part ou plus loin.
On a aussi pu voir un peu de cueca (la danse traditionnelle chilienne), qui se danse à deux, avec chacun un petit foulard. Ca reste très chaste mais on voit bien le but de séduction tout de même.

Avec les amies de Daniela, on a donc bu un peu de chicha, on s’est beaucoup baladées. On a fait le tour 2-3 fois des 2-3 mecs beaux mecs présents (ça fait peu 2-3 sur facile 2000 personnes, dont une majorité de garçons) :

  • un petit blond sur-défoncé
  • un grand beau gosse accompagné d’un garçon vite surnomme Barbie-man par nos soins (à cause des ses cheveux, c’était même pas Ken)
  • Sebastian avec un bandeau (qui s’est avéré plus tard n’être beau que de profil).

Vers 0h30, on va prendre un taxi (à 5 pour 4 places) pour aller dans LA boite des jeunes : l’OK.
Après une entrée difficile (on avait que 3 places gratuites, mais en fait non ça marche pas parce que c’est la semaine des fêtes, tout le monde n’a pas les 2000 pesos (!) pour rentrer, mais finalement on se débrouille), direction les toilettes pour nous rattraper un peu : se découvrir et s’arranger un peu, on n’avait pas prévu d’aller en boite !
L’OK, c’est un peu comme l’Obá niveau ambiance et musique, sauf que là tous les gens ont notre âge, voire moins.

On a bien dansé, on a bien ri, avec Daniela, Olaya, Andrea (super mimi et cool) et la-fille-sans-nom-trop-belle-avec-un-bustier. Sebastian a révélé sa face peu agréable. Le copain de Andrea (super mimi et super cool) nous a montré une partie de sa personnalité de psychopathe sous des apparences de mec beau. J’avais mal aux abdos à force de danser.

Retour à la maison vers 4h du matin. Ça faisait longtemps. Il faudra le refaire !

Demain mardi 18 septembre fête nationale chilienne, départ pour Pucón où on va retrouver Caro et Kate (son pote qui y habite, chez qui j’étais déjà allée).
Objectif gringos !

Et pour finir, la preuve que nous sommes bien versaillaises grâce à une petite pause devant le nom de l’immeuble :

À bientôt, après las fiestas dieciocheras !

EDIT : Rien n’a voir mais, voilà en gros pourquoi je ne mange pas de viande.

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