Ça doit en décevoir quelques uns, mais j’arrive à avoir une vie normale ici.
Surtout maintenant dans l’appart chauffé, je ne peux même pas raconter que je me les gèle dans mon lit et tout.
Pas de bêtes bizarres, j’ai l’électricité, l’eau chaude, internet dans mon lit, tout ça quand je veux, j’ai un grand supermarché ouvert tout le temps à 5 minutes à pieds… Ennuyeux un peu.

Après tout je suis dans un pays plutôt développé, et je suis potentiellement plus riche que la moyenne des chiliens.

Comme je suis en vacances et que je n’ai plus rien à dire sur l’université, ni sur le stage qui n’a pas encore commencé, il me reste à raconter quelques anecdotes de ma vie pas très exotique :

• Ce matin (samedi), en me réveillant difficilement après une bonne soirée à l’Obá (pour changer, avec Carolina, mais ça faisait longtemps là en fait), je me suis rendue compte que mes deux colocs étaient parties, ensemble, avec les deux clés… enfermée dedans… c’est balaud (Léna). En même temps j’avais un mal de tête qui m’empêchait de sortir à l’air libre (mais c’était loin d’être une migraine, j’ai presque aimé). Mais bon, c’est con quand même…
• Mon moi artistique se sent mieux, j’ai investi dans quelques affaires d’écoliers : peinture, pinceaux, papier, crayons de couleur. Le tout pour, attention, moins de 5 euros. J’adore ce pays des fois. Pas encore commencé la peinture mais je fais un peu de coloriage.

• La cohabitation se passe bien, même si là j’ai entamé une guerre sans ennemis en refusant de faire la vaisselle qui s’entasse. Ça va me retomber dessus et je vais finir par tout faire.
• J’avance dans Cien años de soledad. C’est triiiiiiste parfois. Enfin souvent. Mais c’est bien. Je me rappelais pas tout de la première fois que je l’ai lu en français.
• Jeudi (enfin mercredi soir) je vais à Puerta Saavedra pour me présenter aux gens avec qui on va bosser avec Marianne et me faire faire un compte-rendu par Timothée et Romain.
• Les nouvelles françaises sont peu accessibles ici, quand on sait pas où aller chercher (rue89.com). Enfin c’est le même topo en France. Youpi, c’est le 14 juillet, vive la France.

Sur ce, je vais passer une petite soirée tranquille, avec mon Macbook toujours aussi fidèle (si quelqu’un ose me dire qu’il mourra un jour…).